Des fenêtres avec des yeux – conversation insolite

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J’adore faire la vaisselle parce que la fenêtre au-dessus du lavabo a une vue (eh oui c’est une fenêtre avec des yeux) sur le lac et les montagnes.

A: Quand j’étais en Australie, je suis allée sur une île près de Brisbane (North Stradbroke Island) et c’était tellement cool. Vu que c’est une île, tout le monde est relax, y’a plein de plages et le meilleur du mieux meilleur c’est qu’il y avait un sentier qui longe l’océan et pas besoin de chercher longtemps pour voir des partys de dauphins et quand tu checkes un peu plus loin dans l’eau, tu vois des baleines… Ouhouh, j’aime ça des baleines et je sais que toi aussi. Y’en avait une qui avait l’air à avoir pas mal de fun à sortir sa queue de l’eau plein de fois juste pour le plaisir des humains, genre de version aquatique d’un chien qui fait de la nage synchronisée.

V: Aaaah ouiiii, j’aime ça des chiens-baleine et des pesstacles de dauphins moi aussi :) Cé cool aussi des fenêtres avec des yeux, mais ça doit venir long à la longue de toujours resté à la même place quand ton corps c’est une maison pas roulante. Ah bin, elle doit être habituée, en autant qu’elle rencontre pas d’autres fenêtres avec des yeux elle devrait être correct.

Moi ch’suis zallé faire du ping-ping en forêt froide la fin de semaine dernière. Un hibou s’est fait entendre à maintes reprises pendant la nuit. J’aurais aimé ça lui parlé mais je ne voulais pas prendre de chance et l’insulter… On avait pas de tente, juste un planché et une toile. C’était pas mal frisquet mais j’ai tout de même bien dormi dans mon nid de plumes douillet.

Je sais pas s’il commence à faire chaud par chez vous, mais ici il commence à faire de plus en plus froid. Brrr, j’pense que la chaufrette est brisée et qu’ya personne qui s’en est rendu compte.

Qu’est-ce que tu fais pour ta fête? Hey, et dis donc, as-tu skype sur ton ordine? Ça serait l’fun de manger un morceau de gâteau ensembles non? Bin je sais que cé peut être pas ce que tu veux manger pour déjeuner mais toi t’habites dans le futur alors on a pas bin bin l’choix.

La mort… d’une gougoune

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Quel matin triste fut celui du mardi 11 mai 2021.

Aujourd’hui s’est éteinte la gougoune gauche, aussi appelée affectueusement GG.

Pourtant, tout allait bien ce matin-là. Oui, sa propiétaire avait remarqué que GG était échevelée mais certainement pas que sa strap ne tenait plus qu’à un fil.

C’est en se levant de la table pour se resservir de café, GG fidèlement à son pied, qu’elle s’accrocha le bout des orteils sur une patte de chaise adjacente à celle où elle était assise (ça a fait du bien en Ta@#$%!). La petite bande de tissus qui séparait le gros orteil du 2e se déchira alora complètement, laissant sa propriétaire vaquer en uni-gougoune…

Quelle triste histoire.

Ode à GG :

Tu as voyagé de par le monde dans mes petits pieds. Parfaitement coussinée, tu m’as offert le confort, les orteils au vent. Moultes années se sont écoulées depuis notre première rencontre. Berlin aura été le dernier sol que tu auras écrapoutié.

Haïti chérie

Retrouvé parmi mes courriels, datant de juin 2013…

Alors que le peuple haïtien est souvent appelé couleur café par ses artistes, je le vois sous un tout nouvel angle depuis quelques temps.

En voyageant dans les contrées éloignées de la capitale, nous pouvons vite remarquer les accents de couleurs qui peignent le paysage. Tantôt désertique, tantôt pittoresque, les routes sont dures et le voyage est long.

À la toute pointe nord-ouest du département de l’Artibonite, on y retrouve Anse-Rouge. Village de pêcheur, les saliniers présentent un paysage de turquoise et de rose étonnant les visiteurs. Des monticules blancs de sel brute parmi des tranchées boueuses et des forêts de cactus bordent la route sinueuse. Dans la distance, nous pouvons entrevoir des maisons aux toitures faites de feuilles de palmiers séchés.

Sur la route du retour, nous nous arrêtons à Coridon la sablonneuse. En très peu de temps, les enfants nous entourent, curieux de voir comment fonctionne cet engin à image sur lequel ils peuvent se voir sourire. Malgré l’après-midi lourd et chaud, ce rassemblement communautaire nous ramène à la légèreté de la vie, entraîné dans le pas des enfants. Mes sandales sont salies par le sable mais je chante et je danse avec eux parce que cette journée de vie est une fête.

Aux Gonaïves, ce sont les couleurs pêche et orangé qui nous accueillent. Ville achalandée et bruyante, ici on y fait le commerce de tout ce qui peut y être vendu. Pour le moment, c’est cette ville qui est mon bercail. La dame du restaurant de l’hôtel m’attends. Vêtue de ses pantalons roses elle s’avance vers moi souriante et m’amène le menu.

Demain matin je rentre vers Port-au-Prince, capitale du pays. Bien que le confort m’y attende, cette ville éclectique et pleine de vie que j’affectionne n’est pourtant pas la mienne. Mais bientôt je rentrerai chez moi et je retrouverai la présence de ceux que j’aime. À ce moment je pourrai partager les souvenirs et anecdotes de ce temps passé parmi ce peuple couleur pastel.

Des histoires pour Thomas et Milan

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En vacances au Mexique, on s’est bien amusés. Un livre qui a été traîné dans le sable et dans l’eau et qui a été lu et ri par tous m’a inspiré à écrire d’autres niaiseries.
Inspiration :
Livre de Tom Gauld « Vous êtes tous jaloux de mon jet pack » un aperçu ici: http://www.lemonde.fr/livres/visuel/2014/10/29/jetpack-de-tom-gauld_4513077_3260.html
couverture mexicaine le bas L'homme des cavernes

Mais, je le connais lui!

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Un jour alors que je me baladais dans le Marché, je me suis arrêté à ce stand de patates frites. La camionnette était cool, elle avait l’air d’un vaisseau spatiale sauf qu’elle ne volait pas. Alors je m’y suis approchée pour lire le menu qui n’avait rien d’extraordinaire : poutine, pogo, la norme quoi. Mais cet homme, qui devait en être le proprio, vêtu d’une camisole noire avec une tête de mort dessus, avait quelque chose de familier. Les cheveux en bataille, un œil bandé et une cicatrice sur la joue, j’aurais pu jurer l’avoir déjà croiser en quelque part. Il avait dû être beau lorsqu’il était un peu plus jeune et surtout un peu plus maigre. Mais il avait encore cette démarche d’un homme qui est fier de qui il est, un coq quoi!

Après avoir passé ma commande, je me suis mise à jaser avec lui. Je lui ai demandé d’ou il venait, question de passer le temps. Mais j’ai été surprise par sa réponse : « ah bin avant, je conduisais des vaisseaux spatiales! » Euh… quoi?! Mais qu’est-ce que c’est que cette réponse, il est fou c’est clair? Pourtant il n’avait pas l’air de me raconter des histoires, il avait vraiment l’air de savoir de ce qu’il parlait. Et il a continué : « ouais, après m’être battu pendant longtemps dans des guerres intergalactiques contre les sylvidres, je me suis senti fatigué. Tsé, c’est toujours la même chose; elles essaient de me séduire, je me rends compte qu’elles sont des psychos, elles essaient de me tuer pour me voler mon vaisseau puis je les détruis et elles se désintègre dans un feu bleu en criant. Au début c’est impressionnant, mais après un bout ça devient répétitif ».

Attends… mais, les sylvidres, le feu bleu, des vaisseaux spatiales? C’est impossible! Comment est-ce que ça pourrait exister pour vrai? Est-ce que ça pourrait être que… non, ça ne se peut pas. Alors par curiosité, parce que là, vraiment, il avait piqué ma curiosité, je lui ai demandé son nom. Tout bonnement, comme si c’était pas intéressant, il m’a répondu : « je m’appelle Albator, Albator Desholmes ». Ah bin tabarouette! J’avais raison! Mais comment est-ce possible qu’un dessin animé puisse exister réellement dans la vraie vie? « Bin voyons donc monsieur, vous me niaisé là? Comment pourriez vous être Albator, c’était qu’un dessin animé! » ai-je répliquée. Il n’allait tout de même pas m’avoir avec ses niaiseries. Je les avais écouté religieusement ces émissions d’Albator, c’était mon préféré.

Je voulais lui poser pleins de questions mais une petite fille aux cheveux mauves est arrivée. Elle n’a rien dit, mais Albator s’est tourné vers moi pour une  dernière fois et m’a dit : « Bon bien désolé ma tite dame, mais je dois quitter ». Il a fermé son stand de patates frites et s’est mis à roulé. Étrangement, la petite fille s’est mise à courir aux côtés du vaisseau roulant… Câline, j’aurais dû lui demander d’autographier ma poutine. Personne ne me croira maintenant…

Les aventures de Léo Lézard – L’hiver québécois

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À son arrivée au Canada, Léo fut émerveillé par la quantité d’arbres et de verdures qu’il y trouva. Des collations de toutes sortes, des feuillages, des fruits et des fleurs auxquels il n’avait jamais encore goûté. Quelle belle découverte se disait-il, un pays chaud, un peu comme Haïti, mais avec toutes sortes de nouvelles contrées à visiter. Dire que maman qui lui avait tricoté une tuque en guise de cadeau de départ en pensant qu’il y ferait froid, balivernes!

L’été se déroula sans anicroche. Il passa ses journées à explorer les alentours revenant sagement chaque soir pour dormir auprès de la jolie dame. L’avait-elle remarqué? Il lui ramenait pourtant des dizaines de fourmis et d’insectes quotidiennement pour l’impressionner. Quel festin!

Cependant, bientôt les journées se firent plus courtes et le temps plus froid. Les feuilles n’étaient plus aussi goûteuses et il avait remarqué qu’elles avaient même commencé à changer de couleur… une chose qui lui sembla étrangement réconfortante. Un jour, alors qu’il faisait plus froid qu’a l’habitude, une sorte de sucre en poudre se mît à tomber du ciel; se pouvait-il que se soit ça « la neige »?

Du jour au lendemain, Léo ne se permis plus de sortir dehors. Il avait essayé mais, même en se coiffant de sa tuque, il n’arrivait pas à y rester plus que quelques secondes. Il avait même trouvé un bas de laine dans lequel il avait mordillé quelques trous pour y passer les pattes, histoire de s’en faire une peau isolante. Il aurait bien aimé avoir de la fourrure comme les lézard du Canada.

Le sol était maintenant recouvert de neige, une espèce de substance froide molle et dure à la fois. Impossible de trouver des mouches, c’était l’accalmie. Pauvre Léo… Heureusement, la jolie dame avait une grosse télévision chauffante sur le mur de sa chambre. Il s’installait confortablement sur les grilles du dessus d’où émanait une chaleur enveloppante.

Jours après jours et mois durant la neige tomba. Il avait regardé par la fenêtre et avait été à la fois heureux de voir les enfants construire les dits « bonhommes de neige » et triste de ne pouvoir participer au jeu. Il avait hâte de pouvoir gambader dans l’herbe longue et de boire de la rosée du matin. Il se demandait s’il s’était finalement trompé, si maman avait eu raison et si sa décision de s’exiler au Canada avait été une terrible erreur… Était-il prisonnier de ce pays?

A la radio, on disait qu’il s’agissait de l’hiver le plus long, que des records avaient été battus, du jamais vu. Heureusement, plusieurs mois plus tard, la neige se mît à disparaître et les arbres se remirent lentement à produire des feuilles. Un matin, il se réveilla en sentant la chaleur du soleil doucement lui dorer le visage. On annonçait 22 degrés!  Soulagé, il se changea de peau et joua dehors toute la journée.

Au lendemain, il faisait de nouveau près de zéro; impossible se dit-il, comment se pouvait-il que l’hiver soit de retour de sitôt? Quel cauchemar que ces hivers québécois, il n’allait jamais pouvoir s’en tirer vivant? Maman avait eu raison. Le surlendemain, il faisait encore plus froid que la veille. Léo Lézard pris sa décision, il devait retourner à Haïti.

FIN ~

Les aventures de Léo Lézard – Le voyage outre-mer

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Bien installé entre une paire de chaussettes, une bouteille de Barbancourt 8 étoiles et une espadrille, Léo Lézard est en route vers le Canada. Malgré le ton réprobateur de sa maman, il a décidé de quitter son île natale en quête de nouveaux paysages. Ayant été mis au courant de sa destination finale, Maman Lézard lui a donc tricotée une tuque en guise de cadeau de départ.

Cela fait des mois qu’il observe, lis et apprends tout sur le Canada en espionnant les conversations et les images perché sur son barreau de clôture ou juché au haut d’un mur de la maison. Là-bas, a-t-il vu, il y a de la neige. Léo aimerait tant s’y balader pense-t-il et faire ce que les enfants appellent des  »bonhommes de neige » ; se serait fantastique !

Emmitouflé dans la valise de cette jolie dame, il attend donc l’arrivée. Des heures ont passées depuis leurs départ de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, ils devraient bientôt y être, non? Cela fait maintenant quelques heures que la mallette n’a pas remuée, mais que ce passe-t-il donc?

Tout d’un coup, un homme ouvre la fermeture éclair en parlant et riant très fort. Effrayé, Léo court se cacher dans une manche de gilet. Il est tellement nerveux que sa peau change de couleur à chaque seconde. C’est épouvantable ! Il a peur, que se passerait-il si on le trouvait? Heureusement, l’homme referme la mallette et Léo est replongé dans la pénombre réconfortante. Il s’endort dans un soulier à talon haut et ne se réveille pas jusqu’au lendemain.

Au petit matin, il est réveillé par un mouvement soudain de la valise. Ça y est, se dit-il, prochaine destination, le Canada ! Il remit sa tuque et se prépara pour le décolage en utilisant de la soie dentaire pour se faire une ceinture de sécurité. Après plusieurs heures de vol, il est enfin arrivé. Léo a tellement hâte, il est surexcité.

Finalement arrivé à destination, il prend soin de sortir de sa cachette sans se faire apercevoir puisque sa première rencontre avec la jolie dame ne s’était pas déroulée aussi bien qu’il l’aurait souhaité. En marchant dans la maison, tantôt accroché à un mur, tantôt sous une table, il passe éventuellement devant un long miroir. Horreur !!

Mais qu’est-ce qui lui arrive?? Sa peau est de toute sorte de couleurs. Son séjour dans une valise bondé de vêtement multicolore l’on rendu malade, il fait une multicolorite! Pris de panique, il court vers le cours d’eau le plus près et y plonge sans hésiter. Soulagé, il respire enfin normalement et petit à petit, sa peau reprend sa teinte verte fluo normale.

FIN

Les aventures de Léo Lézard – La Belle endormie

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Ce matin là, comme il en avait l’habitude, Léo Lézard alla se balader sur les clôtures du quartier huppé de Montagne Noire à Port-au-Prince. Puis, en redescendant, il s’arrêta un instant sur celle de la résidence d’une diplomate canadienne. Il faisait chaud et il se disait qu’il trouverait bien quelques mouches délicieuses parmis les plantes du jardin luxuriant. Il aimait bien cet endroit.
 
Il fut cependant surpris d’apercevoir une belle créature endormie sous le soleil. Alors il s’arrêta afin de l’observer davantage. Il remarqua que ses orteils et ses doigts brillaient au soleil et que sa peau d’une apparence satinée était luisante et d’une odeur citronnée. Il en tomba sitôt amoureux.
 
Restant juché sur son barreau de clôture, il la fixa de ses yeux globuleux en imaginant leur vie ensembles. Ils pourraient passer de longues après-midi à se faire dorer au soleil, il lui apporterait les mouches les plus belles et les plus dodues. Elle partagerait son petit déjeuner avec lui, mangues, ananas, papayes et lui ferait cadeau de fleurs exotiques afin qu’il puisse en boire le nectar.
 
Curieux, il décida de s’avancer vers elle. Il se souvenait bien de l’histoire que sa mère lui avait raconter étant petit, celle d’une jolie princesse qui embrassa la grenouille, libérant le prince de son terrible sort. Bien sûr, il n’était pas une grenouille, mais il pensa tout de même que cela pourrait lui arriver à lui aussi, pourquoi pas.
 
S’approchant de plus en plus, mais procédant avec grande précaution afin de ne pas réveiller la belle endormie, il senti son coeur débattre et devint très nerveux. Devait-il tenter sa chance? Que se passerait-il si elle ne l’aimait pas, si elle le trouvait trop différent? Certes, une possibilité, mais que serait la vie si personne ne prennait de chance. Il se résolu et pris son courage à deux mains.
 
Lorsqu’il embrassa la jeune dame il y eu un moment de silence. Ça y est, se dit-il, je deviendrai un prince, s’exclama Léo Lézard s’imaginant déjà vêtu d’une couronne scintillante et de vêtements taillés sur mesure. La princesse ouvra lentement les yeux et l’apperçue à deux pouces de son visage. Tout fier de son coup, Léo lui fit un large sourire. La belle sursauta et se leva rapidement perdant le haut de son bikini et faisant volé à la renverse la serviette de plage sur laquelle s’était installé notre ami !
 
Effrayé et attristé, Léo pris ses jambes à son coup et s’enfuya dans un buisson avant de retourner chez lui.
 
FIN

Tout droit sorti d’un film

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Dans le soleil doré du matin,

les tombes du cimetière du boulevard Taché semblent dormir enveloppées dans une douce brume.

Les arbres qui bordent cet endroit de repos sont saturés des couleurs d’automne

lui donnant presqu’un air acceuillant.

Aidé par la musique qui accompagne ma marche,

je suis transporté dans un monde surréel abondant de chaleur et de lumière.

La file de véhicule qui s’éternise et qui passe à quelques pieds de moi,

ne devient que l’ombre d’un bruit.

Absorbé par cet étranger paysage,

je ne fais que passer respirant l’air et la beauté.

Bon matin.

La fille aux cheveux bleus

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Quand j’étais petite, j’aimais bien regarder les émissions télé d’Albator, le pirate de l’espace. Je pense que c’est son profil d’anti-héros qui m’a rendu accroc. Je voulais être comme lui, ou plus tôt, je pense que j’aurais bien aimé être sa petite amie mais, disons qu’à 8ans, on ne comprend pas trop ces choses là encore !

Il y a des personnages de bandes dessinées ou des histoires, comme la Guerre des étoiles ou le Seigneur des Anneaux, qui grandissent avec nous, qui nous accompagnent pendant plusieurs années. Je me souviens d’avoir construit des plate formes dans les arbres vers l’âge d’onze ou douze ans, prétendant être dans le village des Ewoks !

Je n’y avais pas pensé depuis plusieurs années, mais Albator a été de loin mon préféré. La raison pour laquelle j’y pense aujourd’hui, survient d’une simple empilages d’idées congruantes, l’une amenant vers l’autre et ainsi de suite.

La vérité est qu’aujourd’hui, j’ai les cheveux bleus. Un noir-bleu, mais beaucoup plus bleu que noir. Bref, cela m’a fait penser aux Sylvidres, ces ennemies mortelles et séduisantes contre lesquelles Albator se battait sans cesse d’une émission à l’autre. Je ne suis pas certaine de jamais avoir compris pourquoi il devait se battre contre elles, mais je me rappelle bien du son et du feu qui était produit lorsque l’une d’elles mourraient.

Il n’y a pas vraiment de but ou de « punch » particulier à cette histoire, il s’agit seulement d’une constatation sans impact qui ne voudra rien dire à la plus part des gens mais que je trouve amusante. Si j’étais une Sylvidre, je serais la Reine des Sylvidres.